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Société

Pour le retour au foyer de l'autorité paternelle

Le pédo-psychiatre Aldo Naouri n’en est pas à son coup d’essai dans sa remise en cause du “socialement correct”. A l’occasion de la sortie de son livre sur “Les Belles-mères” (Odile Jacob), il dénonce une fois de plus la féminisation croissante de la famille et plaide pour le retour au foyer de l’autorité paternelle. Avec l’expérience du praticien expérimenté. « Le patriarcat à instauré le pouvoir du père en lui conférant une place prévalente au sein de la famille. Mais toute institutionnalisé qu’il ait été, ce pouvoir s’est toujours heurté à la puissance intrinsèque, naturelle et individuelle de toute mère. Le conflit qui a résulté de ces dispositions a été le garant de l’homéostasie qui est la condition par excellence de la vie. Or, sous prétexte d’introduire de la démocratie dans la cellule familiale, on a retiré au père tout soutien social. Son pouvoir a disparu et il a été invité à être une mère de substitution. (...) On l’a alors invité à rattraper ses “neuf mois de retard dans l’amour”, en donnant le biberon, en changeant les couches, et en finissant par lui accorder un congé de paternité qui est une aberration totale. »

Aldo Naouri n’est pas du tout misogyne et en appelle à la dignité des femmes : « je trouve en effet regrettable, pour elles comme pour leurs enfants, que les femmes se laissent prendre au piège de la maternité au point d’en oublier leur féminité. »

Un point de vue qui le conduit à défendre le mariage dans sa durée et à dénoncer les divorces de confort. Pour lui, la mort est une ponctuation dans le règne de la vie. « Si bien que, quelles que soient les difficultés rencontrées dans ma vie conjugale, je me dois de les dépasser. Je prétends que ce que je construis dans ma génération portera ses fruits dans les générations suivantes. Si je dis en revanche qu’il n’y a que ma jouissance et mon plaisir qui comptent, parce que la mort borne mon existence, qu’il n’y a que moi qui existe, alors je suis dans l’instant, dans le féminin. Je consomme sans penser à ma responsabilité face aux générations suivantes. Ma défense du mariage et de sa durabilité n’est rien de moins à cet égard qu’une option écologique. »

(Le Point du 8 septembre 2011)


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